Tiré du livre culte d'Irvine Welsh, "Trainspotting" a rapidement gagné son statut de film phénomène et générationnel. Sa B.O. énergique exploite ce qui s'est fait de mieux dans le genre depuis 1972 (la ballade douce-amère "Perfect Day" de Lou Reed) jusqu'à aujourd'hui (avec le gigantesque "Born Slippy" d'Underworld), qui en 1995 contribua à une popularisation massive de la techno. Trainspotting est une B.O. à l'image du film, brute, concentrée et sans répit, sans temps mort. Loin d'une B.O.-compilation aux morceaux coincés de force ensemble, entrecoupé d'inédits fond de tiroir calés au chausse-pied entre deux standards archi-rebattus, Trainspotting souligne deux histoires trépidantes et parallèles : celle du film et de ses adolescents glaswegiens en crise, et celle de la Brit pop. À toute vitesse, Eno, New Order, Elastica sans oublier les influences américaines Iggy Pop ou Lou Reed construisent cette perfection pop. Excellents élèves démontrant leur compréhension du sujet, Blur, Primal Scream, et Pulp ont écrit des originaux à la hauteur de l'intensité du film. --Anne-Claire Norot
1. Lust For Life
2. Deep Blue Day
3. Trainspotting
4. Atomic
5. Temptation
6. Nightclubbing
7. Sing
8. Perfect Day
9. Mile End
10. For What You Dream Of
11. 2 : 1
12. A Final Hit
13. Born Slippy
14. Closet Romantic