Messages : 228 Date d'inscription : 08/07/2010 Age : 34 Localisation : hillion!
Sujet: Georges Brassens Sam 17 Juil 2010 - 17:51
Je dois d'abord préciser que je ne suis pas une grande fan de Brassens. J'ai beaucoup de mal à écouter longtemps à cause de sa voix, et je m'y suis vraiment intéressée assez tardivement, après moultes concerts des Brassent Not Dead, un groupe de punk qui reprend Brassens (c'est pas un truc de ouf, mais ils passaient tout le temps au bistrot à moules à coté de chez moi ), et puis après avoir entendu les reprises de sinsemilia, miossec, arthur h, les tetes raides ou marcel et son orchestre. Bref, tout ça pour dire que j'oublierai certainement beaucoup de chansons qui valent la peine d'être postées et pour ça je compte sur vous!
Georges Brassens, né à Sète, Hérault, le 22 octobre 1921, mort à Saint-Gély-du-Fesc, Hérault, le 29 octobre 1981, est un poète auteur-compositeur-interprète français. Il mit en musique et interpréta, en s’accompagnant à la guitare, plus d'une centaine de ses poèmes et ceux d’autres poètes dont Paul Fort. Il enregistra de 1952 à 1976, 14 albums. Il reçu le Grand Prix de poésie de l'Académie française en 1967.
Spoiler:
Georges Brassens est né le 21 octobre 1921 à Sète, où il passe toute son enfance, aux côtés de sa mère Elvira, de son père Jean-Louis, de son grand-père et de sa demi-soeur. Son milieu familial, où la chanson tient une place importante, lui donne le goût de la musique dès ses plus jeunes années. Quotidiennement, il écoute et chante avec son entourage les airs des chanteurs en vogue. Il en retrouvera d'ailleurs certains, tels Charles Trenet (qu'il considère comme « le père de la chanson française ») ou Tino Rossi, à l'occasion de collaborations scéniques ou télévisées.
L'amour de l'art musical est très vite chez lui particulièrement prononcé, mais lorsqu'il demande à sa mère de l'inscrire au solfège, celle-ci refuse en raison de ses mauvais résultats scolaires. Il faut préciser que l'indiscipliné Georges semble avoir hérité de l'esprit libertaire de son père plutôt que de la sage dévotion de sa mère. C'est cependant au cours de sa scolarité, en 1936, qu'il fait une rencontre déterminante avec le professeur de littérature Alphonse Bonnafé, qui l'initie à la poésie et à ses techniques. Après une exclusion de son lycée, il gagne Paris en février 1940 et s'installe chez sa tante Antoinette, rue d'Alésia. Il décroche un emploi de tourneur chez Renault et apprend parallèlement le piano sur l'instrument d'Antoinette. Dès le mois de mai, l'Occupation le pousse à rejoindre Sète. Il retrouve Paris un an plus tard et passe alors son temps en bibliothèque afin de percer les secrets de style des grands poètes. Il met à profit le savoir ainsi acquis en rédigeant ses premiers recueils.
Réquisitionné pour le Service du Travail Obligatoire en 1943, il est contraint de se rendre en Allemagne, à Basdorf, où il rencontre son ami et futur secrétaire particulier Pierre Oténiente. Un an plus tard, il profite d'une permission pour déserter et trouve refuge chez Jeanne et Marcel Planche qui le cachent dans leur appartement dépourvu de tout confort - il y restera pourtant 22 ans. Il retrouve une vie sociale après la guerre et rejoint un temps la Fédération Anarchiste, pour qui il écrit des articles caustiques dans la revue « Le Libertaire ».
En 1947, il publie un premier roman, La Lune écoute aux portes, qui ne rencontre pas le succès, et fait la connaissance de Joha Heiman qui devient sa compagne et le restera jusqu'à la fin de sa vie. Ses débuts sur scène, en 1951, ne convainquent guère. Si en tant qu'auteur et compositeur Georges Brassens dispose déjà de chansons remarquables (parmi lesquelles La Mauvaise Réputation), sa timidité l'empêche de conquérir le public. C'est grâce à Patachou, avec qui il obtient un entretien le 6 mars 1952 dans son fameux cabaret, que le chanteur bénéficiera d'une nouvelle chance. Elle lui ouvre alors ses secrets, et sa scène, sur laquelle il rencontre le contrebassiste Pierre Nicolas. Ses chansons rencontrent enfin l'accueil mérité et le grand découvreur de talents Jacques Canetti lui permet de les enregistrer pour la maison Philips. Les disques se succèdent et les dates se multiplient en France (à Bobino, à l'Olympia et ailleurs) ainsi qu'en Belgique, en Suisse ou en Italie. À la fin des années 60, un jeune guitariste, Joël Favreau, transforme en trio le duo formé jusqu'alors avec Pierre Nicolas. georges brassens
Auteur prolifique, Georges Brassens ne cesse de composer et d'écrire des chansons, où pointe encore et toujours son goût de la liberté et son refus des dogmes de tous bords, dans sa nouvelle propriété de Crespières (le « Moulin de la Bonde ») acquise en 1958. Le poète à la stature devenue légendaire (une pipe et une moustache broussailleuse cachant un air à la fois bougon et débonnaire) signe quelques-uns des fleurons du patrimoine musical français, du Gorille à Stances à un cambrioleur en passant par La non-demande en mariage. Après avoir été opéré d'un cancer en novembre 1980, il retourne à Sète l'été suivant et meurt le 29 octobre 1981. Ce génie de la rime, figure éternelle de la chanson gravée sur microsillon, aura traversé les générations pour conserver intacte son aura à l'époque du CD, puis à celle du téléchargement et du mp3.
(je vous suggère d'écouter la reprise de marcel et son orchestre, que j'ai découverte avant l'originale)