The Prodigy - Invaders Must Die

Invaders Must Die...tout un programme. Prodigy est de retour en cette année 2009 pour nous montrer à tous qu'ils sont les roi incontesté de l'électro (rock). Comme le montre la jaquette de l'album, l'ombre du groupe est si imposante que personne n'y résiste...

Cinq longues années après le très mitigé Always Outnumbered, Never Outgunned, Prodigy nous revient avec un disque...percutant. En effet des les premières secondes on se rend compte qu'ils ne sont pas de retour pour faire dans la demi-mesure. Le titre éponyme ouvre le disque et nous envoie le premier uppercut. Beat ravageur, extrêment puissant. Prodigy fonce dans le tas, la voix de Maxim Reality ressemble à celle d'un dictateur, le groupe montre qu'il est le patron. Liam Howlett enchaîne les rythmiques destructrices, tout en utilisant des plans qui ont fait leurs preuves: voix reggae sur Thunder, voix féminine sur Warriors Dance.
On note l'utilisation de son totalement psyché comme sur le titre Colours, où s'entremêlent batterie, beats destructuré et synthé psyché.
Après ce début de disque ravageur, Prodigy passe à la vitesse supérieur et nous offre coup sur coup deux hits, certes très différents mais imparables l'un comme l'autre. Il s'agit de Take me to The Hospital et Warriors Dance. Le premier nous fait penser à des morceaux comme Charly ou Jericho pour la voix, mais avec une puissance supplémentaire. Le second commence par une voix digne des plus grands dancefloors, avant de partir sur une rythmique groove soutenue par une basse vrombissante...s'ajoute à celà des synthé ultra efficace. Culte!!!
S'en suit les morceau les plus rageur et les plus speed de l'album, Run With The Wolves et Worlds On Fire. Sur le premier, batterie martial qui impose la cadence, le rythme s'accélère avec un beat ultra speed sous amphétamine. Les synthés distordu rajoute à cette impression de course folle. Le second impose une vitesse tout aussi soutenue que Run With The Wolves. C'est de la folie furieuse!!!

Piranha impose une rythmique punk avec une ambiance dérangeante grâce aux sons concoctés par Mister Howlett. Sûrement le morceau le plus novateur de l'album.
L'album se clôture par le titre Stand Up qui se veut beaucoup plus posé que le reste de l'album.

En gros cet album est une bombe surpuissante, bien plus que tout ce que le groupe avait sorti jusqu'à présent. Seul le morceau Stand Up casse la dynamique destructrice du disque, mais un peu de repos ne fait pas de mal.